Ma vérité sur la perte d’un parent

Le 15 novembre 2018, trois petits mots ont changé ma vie.

« Il est parti. »

En un instant, je suis passée de la fille avec une famille complète à une orpheline…

Comment pourrait-il réellement être parti pour de bon ?

L’incrédulité est devenue un sentiment familier. J’avais l’impression qu’il y avait un énorme décalage entre ce qui s’était passé et la réalité que mon cerveau comprenait.

Pour certains, le chagrin frappe immédiatement, pour d’autres, le chagrin frappe quand on s’y attend le moins. Mais, pour la plupart, le chagrin frappe par vagues. Une minute, vous restez immobile et les vagues vous entraînent de haut en bas, mais vous revenez dans le calme, comme jamais auparavant, jusqu’à ce qu’une autre vague se produise.

La mort, c’est simple, c’est nul, et c’est un type de chagrin qui ne disparaît jamais.

Cela a énormément changé qui je suis, cela m’a également permis de regarder la vie sous un nouveau jour.

À travers ma perte, j’ai appris :

1. Il est devenu plus difficile pour moi de m’ouvrir que par le passé. J’essaie d’être un livre ouvert, mais de temps en temps, il m’est impossible d’exprimer mes sentiments et mes problèmes.

2. Les souvenirs disparaissent plus rapidement que prévu. Je suis reconnaissante lorsque les autres partagent avec moi les souvenirs de mon père, cela aide à le maintenir en vie.

3. Je suis devenue une personne meilleure qui apprécie vraiment la vie que j’ai.

La vérité sur la perte d’un parent est que ce ne sera jamais quelque chose de facile. Peu importe si cela est prévu ou non…

Mon conseil pour vous, que vous ayez perdu un parent ou que vous ayez la chance d’avoir encore les deux : prenez chaque moment de la vie et savourez-le. Savourez votre temps avec ceux que vous aimez, savourez votre temps pour vous-même. Aussi cliché que cela puisse paraître, la vie est trop courte pour en perdre une seconde.